La Polycythémie chez le chat...
Ce site a pour but initial de vous faire sourire. J’ai toujours usé et abusé d’un ton léger. Mais certains évènements bousculent parfois les choses…
C’est avec une grande douleur que j’ai appris dernièrement que mon chat, agé de tout juste 2 ans, est atteint d’une maladie très rare et grave : la polycythémie. Cela se traduit par une fabrication excessive de globules rouges par l’organisme. Le sang devient alors très épais, provocant des thromboses pouvant être mortelles.
Les symptômes de cette maladie sont relativement incidieux. Mon chat a subitement eu un comportement anormal : il ne jouait plus et semblait très fatigué. Lui qui a toujours eu une santé de fer et est d’ordinaire assez turbulent, vous imaginez bien que cela m’a aussitôt alertée. L’examen classique pratiqué par le vétérinaire n’a montré aucun signe anormal. Seul un bilan sanguin a permis de diagnostiquer cette maladie. Après une batterie d’examens complémentaires, ce diagnostic a été confirmé. Il n’existe malheureusement aucun traitement curatif. Un traitement palliatif (chimiothérapie) permet d’agir sur le taux élevé de globules rouges.
A l’heure où j’écris cet article, nous n’avons pas encore commencé le traitement. Mon chat a subit une saignée lui permettant de retrouver un peu de peps durant quelques jours.
Bon nombre d’interrogations et d’angoisses se bousculent dans mon esprit. Mon chat surpportera-t-il ce traitement ? Sera-t-il efficace ? Combien de temps ?… Hélas, mon vétérinaire ni même son associé, qui exercent depuis 30 ans, ne sont en mesure de répondre à ces questions. Ils n’avaient jamais encore rencontré un cas de Polycythémie, maladie orpheline. J’ai réalisé des recherches sur la toile. Je n’ai trouvé que peu d’informations et aucun témoignage…
Se pose aussi la question de l’acharnement thérapeutique. Je ne veux pas faire souffrir mon chat, mais quand prendre la décision de tout arrêter ? A partir de quels moments dois-je considérer que ce n’est pas une vie de chat… ?
J’écris donc cet article pour laisser trace de mon expérience et échanger avec des personnes concernées de près ou de loin par ce douloureux sujet.